Notre méthodologie est scientifique

La comptabilisation des scopes 1, 2 et 3 des entreprises nous permet de tenir compte de l’ensemble de ces GES. Il s’agit du seul moyen de saisir les défis climatiques de manière exhaustive.

La méthodologie et les sources utilisées sont basées sur le Greenhouse Gas Protocol, développé par le WRI et le WBCSD.

Veuillez noter que les sources suivantes s'appliquant à des activités spécifiques ne sont pas représentées dans cette illustration : investissements, franchises (en aval) et actifs loués (en amont). L'amont des combustibles fossiles n'est pas non plus représenté.

Les émissions induites :

Ces émissions, mesurées en tonnes de CO₂ équivalent rapportées au million d'euros investi, englobent les émissions directes et indirectes résultant des activités d’une entité, jusqu’à la production et l’usage de ses produits.

Par exemple, pour un constructeur automobile, ces émissions correspondent à celles émises pour produire les voitures mais également celles générées pendant la durée de vie de chaque voiture produite par l’entreprise.
Toutefois, pour évaluer avec précision l'alignement d'une entreprise sur la transition vers une économie à faible émission de carbone, nous utilisons des indicateurs complémentaires tels que les émissions économisées.

Les émissions économisées :

Elles reflètent la contribution positive d’une entreprise à l'atténuation du changement climatique et à son adaptation.
Par exemple, les activités de construction de chemins de fer sont intensives en carbone, mais elles permettent de réaliser des économies de CO₂eq à l'avenir, grâce au changement des usages. Dans ce cas, le transport aérien et routier, qui émet beaucoup de CO₂eq, est progressivement transféré vers le transport ferroviaire, qui émet moins de CO₂eq à long terme.

Les émissions économisées sont calculées à partir de 2 composantes :

• Les émissions évitées :

  Ces émissions comparent les émissions actuelles d’une entité à un scénario de référence (par exemple, le scénario 2DS de l'Agence internationale de l'énergie pour le secteur de l'énergie), mettant en lumière les efforts d’une entreprise dans la transition écologique. Le calcul varie selon le sous-secteur, en fonction de la capacité du secteur à contribuer à la transition vers une économie à faible émission de carbone.

• Les émissions réduites :

  Elles illustrent les améliorations de l'efficacité carbone d'une entité sur les cinq dernières années pour un même niveau d'activité. Elles mettent en évidence les améliorations de l'entité au fil du temps.

Nous ne nous arrêtons pas aux performances passées et présentes ; nous évaluons également les performances futures des entreprises. Cette évaluation inclut :

• la stratégie de transition des entités,

• leurs investissements et dépenses en Recherche et Développement visant à réduire leurs émissions de carbone,

• leurs objectifs de réduction des émissions directes et indirectes de GES (liées aux trois scopes d’émissions),

• la structure de gouvernance chargée de superviser les risques climatiques.

Tous ces indicateurs permettent de déterminer l'impact futur que l'entité aura en termes de durabilité. Chaque secteur ayant ses spécificités, les critères d’évaluation sont adaptés pour refléter les enjeux propres à chacun.

Enfin, grâce à cette analyse carbone approfondie, une notation qualitative est établie pour chaque entreprise. Cette notation permet ensuite de définir la trajectoire de réchauffement climatique de nos portefeuilles, en fonction du poids de chaque entreprise et de sa notation.

La trajectoire de réchauffement climatique de chaque portefeuille Goodvest est de maximum 2°C, avec un objectif de réduction à 1,5°C pour être pleinement compatibles avec l'Accord de Paris.

Cette analyse de la trajectoire de réchauffement climatique fait de nous l’un des acteurs les plus exigeants du marché : à ce jour, seuls 14% des fonds que nous avons analysés (ne finançant pas les énergies fossiles) respectent l’Accord de Paris.