Comment investir son argent quand on est jeune ?

Il n’y a pas de secret, plus on investit jeune, plus la période d'investissement au cours de la vie est importante. En raison de la capitalisation des intérêts via le mécanisme de réinvestissement des fruits de l’épargne, il en résulte un accroissement exponentiel de cette dernière. En effet, en matière d’investissement, le temps long joue en faveur de votre enrichissement, mais encore faut-il choisir les solutions d’investissement adaptées à votre situation et à votre jeune âge.

Ainsi, comment investir quand on est jeune ? Quels sont les types d’investissements adaptés aux jeunes ?
Avant d’aborder ces questions, nous allons approfondir les raisons pour lesquelles commencer à investir quand on est jeune est indispensable pour bâtir un patrimoine en accord avec vos projets de vie.
Quelle stratégie mettre en place pour investir son argent quand on est jeune ?
La mise en place d'une stratégie d'investissement entre 18 et 30 ans repose sur une analyse approfondie de votre situation et de vos objectifs. À cet âge, vous êtes souvent en début de carrière, avec des ambitions telles que l’achat d’un bien immobilier ou la préparation d’une retraite confortable. Les évolutions rapides des environnements économique, technologique et écologique, combinées aux incertitudes liées à l’emploi, rendent crucial le choix de placements adaptés et flexibles.
Si vous êtes dans cette configuration, nous vous recommandons la stratégie d’investissement suivante :
- Définir la part de son budget alloué à l’investissement : Avant tout, il est essentiel de fixer un pourcentage réaliste de vos revenus à consacrer à l’investissement. Un effort d’épargne compris entre 10 % et 20 % de vos revenus mensuels constitue une base solide, ajustable selon vos charges fixes et vos objectifs à court terme.
- Constituer son épargne de précaution : Cette épargne doit représenter l’équivalent de trois à six mois de vos dépenses courantes pour couvrir les imprévus. Les livrets d’épargne (Livret A, LDDS) sont des options sécurisées et accessibles pour cet objectif, bien qu’ils ne soient pas destinés à faire fructifier votre argent sur le long terme.
- Investir de manière diversifiée dans des placements dynamiques : Une fois votre épargne constituée, le surplus peut être placé dans des placements plus risqués tels que des actions (en direct ou via des fonds, de préférences des ETF), de l’immobilier locatif (en direct ou via des SCPI ou équivalent), des cryptomonnaies (si vous avez une appétence). À l’exception des cryptoactifs, ces investissements peuvent être réalisés facilement via des enveloppes fiscales en gestion pilotée (pour bénéficier d’avantages fiscaux) telles que l’assurance-vie ou le PER (pour votre objectif et défiscaliser les versements) ou des enveloppes en gestion libre (si vous êtes à l’aise avec les sujets financiers et avez du temps à y consacrer) tels que le CTO (Compte Titre Ordinaire) ou le PEA (Plan Épargne en Actions) pour investir dans des actions européennes dans des conditions fiscales avantageuses. Nous aborderons plus en détail les différents placements possibles par la suite !
- Mettre en place des versements réguliers vers vos placements : Les investissements programmés, via un Plan d’Investissement Programmé (DCA - Dollar-Cost Averaging), permettent de lisser les fluctuations des marchés. En investissant un montant fixe chaque mois, vous profitez des opportunités de marché sans avoir à prédire leur évolution.
Quels sont les investissements les plus adaptés aux jeunes ?
Lorsqu'on est jeune, choisir les bons véhicules d'investissement peut s'avérer décisif pour bâtir un patrimoine solide et durable. Voici un tableau comparatif des différents investissements adaptés aux jeunes, chacun présentant ses propres avantages, inconvénients, et potentiel de rendement.
Le choix des enveloppes fiscales et des types d’actifs vont dépendre de votre situation et de vos objectifs.
Lire aussi : Dans quoi investir en 2025 ?
Exemples d’allocation optimale pour un investisseur âgé de 18 à 35 ans en fonction de l’objectif
Pour mieux vous orienter, regardons ensemble la manière dont vous pouvez répartir votre épargne jeune pour préparer différents objectifs de vie.
Pour acheter sa résidence principale
Si votre objectif est d’acquérir votre résidence principale dans les 5 à 10 prochaines années, privilégiez une stratégie sécurisée avec une liquidité élevée.
Allocation recommandée :
- Épargne de précaution (20-30 %) : Livret A, LDDS ou Livret Goodvest pour constituer un apport sans risque.
- assurance-vie (40-50 %) : Investissez dans des fonds euro pour limiter les risques, tout en bénéficiant d’un rendement supérieur à celui des livrets d’épargne.
- Investissements dynamiques (10-20 %) : ETFs ou actions, pour capter une croissance modérée sur le moyen terme. Ces actifs peuvent être détenus via votre assurance-vie fonds en euros s’il elle est multisupport.
Cette allocation vous permet d’accumuler progressivement un apport tout en sécurisant une partie de votre capital.
Pour générer des revenus complémentaires à horizon 20 ans
Si vous souhaitez construire une source de revenus passifs (par exemple, via l’immobilier locatif ou les placements financiers), il est important de combiner des actifs dynamiques et des sources de rendement régulier.
Allocation recommandée (hors épargne de précaution) :
- Immobilier locatif (40-50 %) : Utilisez l’effet levier du crédit pour acquérir un bien rentable dont les loyers génèrent des revenus réguliers. Si vous ne souhaitez pas gérer les biens vous mêmes vous pouvez vous tourner vers des solutions d’investissements clés en main (pour profiter de l’effet levier bancaire) ou des SCPI (difficile d’obtenir un emprunt pour ce type d’investissement).
- assurance-vie ISR (30-40 %) : Investissez dans des fonds diversifiés pour équilibrer performance et impact environnemental. L’assurance-vie Goodvest est idéale pour combiner performance et impact environnemental.
- ETFs ou actions à dividendes (10-20 %) : Favorisez des actifs distribuant des dividendes pour compléter vos revenus via un PEA de préférence (pour les ETF éligibles et actions européennes) et un Compte titre pour les actions internationales et ETF non éligibles aux PEA.
Cette stratégie privilégie la diversification et la génération de cash-flow à moyen terme.
Pour préparer sa retraite
Préparer sa retraite nécessite une approche à très long terme, maximisant les intérêts composés et misant sur des actifs dynamiques avec un rendement élevé.
Allocation recommandée (hors épargne de précaution) :
- PER ISR (40-50 %) : Profitez des avantages fiscaux offerts par le Plan Épargne Retraite (déduction fiscale des versements) tout en investissant dans des projets responsables. Le PER de Goodvest est conçu pour servir un excellent potentiel de performance tout en œuvrant activement à un monde plus durable.
- assurance-vie ISR (30-40 %) : L’assurance-vie permet de conserver une certaine flexibilité pour éventuellement réaliser d’autres projets de vie en fonction des opportunités. Misez sur une gestion pilotée pour dynamiser vos investissements, puis sécuriser votre capital à mesure que l’âge de la retraite approche. L’assurance-vie Goodvest est un candidat idéal pour allier performance et durabilité.
- Actions et ETFs (10-20 %) : Privilégiez les actifs mondiaux à forte croissance pour maximiser le rendement à long terme. Privilégiez le PEA en priorité en raison des avantages fiscaux sur les gains et, à défaut, le CTO (Compte Titre Ordinaire).
Avec cette approche, vous combinez performance, diversification et fiscalité avantageuse pour une retraite sereine.
Pourquoi est-il important d’investir le plus jeune possible ?
Comme nous l’avons dit en introduction, investir le plus jeune possible vous permet d'accroître la durée d’investissement afin de maximiser la capitalisation des intérêts. De plus, plus la durée d’investissement est longue, plus vous limitez vos risques de perte en capital.
En somme, investir quand on est jeune permet alors de préparer votre avenir et de réaliser vos différents projets de vie (avoir une retraite confortable, acheter votre résidence principale…).
Lire aussi : Pourquoi investir son épargne ?
Les intérêts composés et la durée d’investissement
Les intérêts composés sont une mécanique financière qui vous permet de générer des intérêts à partir des intérêts perçus. Autrement dit, si votre épargne s’apprécie annuellement en fonction des intérêts et rendements, ces derniers peuvent être automatiquement réinvestis pour générer à leur tour des intérêts.
En ce sens, investir son argent quand on est jeune permet de maximiser l’effet des intérêts composés grâce à une durée d’investissement plus longue.
Comme vous pouvez le constater, effectuer un versement de 500 euros par mois sur un produit d’épargne proposant 6 % par an vous offre un capital plus important à 60 ans quand vous commencez à 22 ans (864 350,75 €) que quand vous vous y mettez à 46 ans (133 655,82 €). Pas de surprise jusqu’ici.
Par contre, il est intéressant de noter que chaque année que vous laissez passer à votre jeune âge à ne pas investir à une répercussion importante sur le montant final de votre épargne. En effet, si vous décidez de commencer à investir à 23 ans au lieu de 22 ans, vous perdez dans notre exemple 54 925 euros d’épargne supplémentaire à vos 60 ans. Si vous attendez 24 ans (donc 2 ans), c’est 106 741 euros que vous n’aurez pas…
C’est la raison pour laquelle on considère que plus on investit jeune, mieux c’est. Chaque année qui passe sans investir quand on est jeune constitue une perte cumulée colossale pour nos vieux jours !
Un horizon long pour améliorer le couple rentabilité risque
L’autre avantage d’investir quand on est jeune tient à la possibilité de s'orienter vers des placements à long terme plus rémunérateurs pour optimiser votre couple rentabilité/risque. En effet, il est communément admis qu’investir sur le long terme permet de lisser les effets de volatilité des marchés financiers et d’inscrire la valeur de ses investissements sur les tendances haussières de long terme.
En d’autres termes, si vous investissez jeune, vous pourrez bénéficier d’un taux de rentabilité important (entre 6 et 10 % par an) sans pour autant prendre des risques démesurés de perte en capital.
Mais attention, cette règle suppose que vous ayez construit un portefeuille d'investissement suffisamment diversifié avec une bonne stratégie de gestion des risques et que vous restiez fidèle à votre stratégie (éviter de céder à la panique lors des krachs boursiers par exemple).
Préparer ses projets de vie et sécuriser son avenir
Investir pour investir n’a pas véritablement de sens. Mettre de l’argent de côté doit au moins répondre à un objectif. Lorsqu’on investit quand on est jeune, l’objectif est souvent de préparer des projets futurs tels qu’acheter sa résidence principale, préparer les études de ses futurs enfants, acheter une résidence secondaire, préparer sa retraite, générer des compléments de revenus…
Bref, votre seule manière de réaliser vos projets le plus tôt possible est donc d’investir le plus tôt possible. Mais attention toutefois à ne pas trop sacrifier l’instant présent ! Il apparaît important de trouver un juste équilibre entre consommation et épargne selon l’importance de vos revenus !
Lire aussi : Combien mettre de côté par mois ?
Où investir son argent quand on est jeune ?
Maintenant que nous avons démontré pourquoi il était important d’investir le plus tôt possible. Reste à déterminer dans quoi faire fructifier son argent quand on est jeune. Ce que nous vous présentons est bien entendu non exhaustif, mais vous permet d’avoir une bonne vue d'ensemble sur les investissements potentiellement viables quand on est jeune.
Lire aussi : Quels sont les meilleurs investissements passifs ?
Les livrets et produits bancaires sont-ils adaptés aux jeunes ?
Par manque de connaissance financière ou d'intérêt pour le sujet, la tentation est grande de s’orienter vers la solution de facilité : les livrets d’épargne (Livret A, LDDS…) et produits bancaires (PEL, CEl…) pour investir quand on est jeune.
À vrai dire, ces solutions ne sont pas du tout adaptées aux jeunes sauf pour constituer une épargne de précaution ou envisager un placement à très court terme. En effet, quand bien même le capital serait garanti, les taux d’intérêt sont trop faibles pour couvrir l’inflation de sorte que vous perdez de l’argent : le pouvoir d’achat de votre épargne se dévalue au rythme de l’inflation sans que les intérêts suffisent à compenser.
Investir via un livret ou un produit bancaire quand on est jeune ne doit pas constituer la pierre angulaire de votre stratégie d’investissement.
Lire aussi : Quel est le meilleur placement bancaire en 2025 ?
Acheter sa résidence principale quand on est jeune
Par contre, investir dans votre résidence principale en étant jeune est un excellent début. Ce type d’investissement est fiable, sécurisant, utile et vous propose un rendement garanti en raison de l’économie des loyers (et une potentielle plus-value défiscalisée à la revente).
Grâce à un emprunt immobilier, vous capitalisez chaque mois une partie de votre logement au lieu de payer des loyers à fond perdu.
En ce sens, les conseillers de gestion en patrimoine ne s’y trompent pas en disant que l’achat de sa résidence principale est le socle patrimonial par excellence pour envisager par la suite d’autres types de placements.
Toutefois, il convient de rester nuancé. D’une part, tous les achats de résidence principale ne se valent pas : acheter un appartement à Paris ou une maison à la campagne ne présente pas les mêmes caractéristiques d’investissement en termes de liquidité, de prix, d’endettement, de rentabilité… En ce sens, certains investissements en résidence principale sont plus viables que d’autres et dans certains cas il est préférable de louer plutôt que d’acheter.
D’autre part, tous les jeunes n’ont pas forcément les moyens d’investir immédiatement dans une résidence principale en raison notamment de leur capacité d’emprunt limité, de la stabilité de leur revenu et/ou des prix d’achat élevés de leur lieu de vie.
Heureusement, il y a d’autres alternatives à la résidence principale pour investir quand on est jeune.
Lire aussi : Où placer son argent en attendant un achat immobilier ?
L’immobilier locatif, un bon plan pour les jeunes ?
L’une des alternatives viables à la résidence principale est l’investissement locatif. Puisque vous n’êtes pas tenu de vivre dans le logement que vous achetez pour louer, il est possible d’investir sur un marché de l’immobilier proposant des prix d’acquisition en adéquation avec vos moyens et votre capacité d’emprunt.
L’investissement locatif à crédit vous permet de capitaliser les loyers perçus (qui vont permettre de payer tout ou partie des mensualités d’emprunt) et de démultiplier votre rentabilité grâce à l’effet levier du crédit. Une fois que vous disposez de l’épargne nécessaire, vous pouvez par exemple liquider votre investissement locatif pour acheter votre résidence principale. Cerise sur le gâteau, vous bénéficiez d’une exonération fiscale de la plus-value immobilière si vous employez le produit de la vente à l’achat de votre résidence principale !
Néanmoins, faire un investissement locatif implique de nombreuses connaissances en immobilier et du temps à consacrer à ce type d’opération. Les risques d’erreurs sont non négligeables et la gestion locative peut parfois s’avérer dans la pratique plus complexe que sur le papier. En bref, selon votre appétence pour le sujet et vos compétences, l’investissement locatif peut s’avérer risqué. Pour répondre à ces problématiques, vous pouvez par exemple vous orienter vers les SCPI (Société civile de placement immobilier) ou une solution d’investissement locatif clé en main. Mais ces solutions peuvent être coûteuses et entamer substantiellement la rentabilité de votre épargne.
Les cryptomonnaies sont-elles un bon investissement pour les jeunes ?
Investir dans les cryptomonnaies peut être attrayant pour les jeunes, du fait de leur potentiel de rendement élevé et de la capacité de la jeunesse à prendre des risques. Toutefois, il est primordial de reconnaître la volatilité et le risque élevé associés à ces actifs numériques. Placer une partie de son épargne dans les cryptomonnaies peut s'avérer judicieux pour ceux souhaitant prendre des risques et s'intéresser de plus près à ce type de technologie, mais il est conseillé de ne pas y investir la totalité de ses économies. Une diversification de l'investissement reste la meilleure stratégie pour minimiser les risques tout en cherchant à maximiser le potentiel de rendement.
Construire soi-même un portefeuille d'actions et d'ETF
Construire par vous-même un portefeuille d'actions et d'ETF constitue une démarche qui, bien qu'attrayante pour ses perspectives de rendement potentiellement élevées, s'avère complexe et risquée. Elle exige une connaissance approfondie des marchés financiers, une compréhension des mécanismes économiques, ainsi qu'une capacité à analyser les performances des entreprises et à anticiper les évolutions macroéconomiques. Sans ces compétences, vous vous exposez à des risques financiers significatifs.
Lire aussi : Spéculation boursière : une opportunité pour les particuliers ?
Pour ceux désireux d'investir directement en bourse, l'utilisation d'un compte-titres ou d'un Plan d'Épargne en Actions (PEA) peut être pertinente. Le PEA, en particulier, offre des avantages fiscaux après une certaine durée de détention, ce qui en fait un outil attrayant pour l'investissement en actions européennes.
Cependant, pour les investisseurs qui préfèrent éviter la complexité de la gestion directe d'un portefeuille boursier, l'assurance-vie ou le Plan Épargne Retraite (PER) représentent des alternatives plus adaptées. Ces véhicules d'investissement permettent de bénéficier d'une gestion déléguée, où des professionnels se chargent de la sélection et de la surveillance des actifs financiers, y compris des actions et des ETF. Cette approche déléguée diminue le fardeau de la gestion quotidienne et des décisions d'investissement, tout en offrant l'opportunité de participer à la croissance des marchés financiers.
L’assurance-vie ISR pour faire fructifier son épargne et investir pour le monde de demain
Dans ces circonstances, que ce soit pour constituer un apport immobilier, préparer votre retraite ou générer des revenus complémentaires, l’assurance-vie ISR peut être une excellente alternative pour investir quand on est jeune.
En effet, elle remplit plusieurs objectifs :
- faire fructifier votre épargne sur les marchés financiers dans un cadre rassurant et sécurisant grâce à la gestion pilotée
- investir dans des entreprises porteuses d’avenir en ce qu’elles s’engagent pour l’environnement tant en termes d’émission de CO2 que pour la préservation de la biodiversité.
En effet, lorsque l’on investit quand on est jeune, c’est avant tout pour vivre confortablement dans un futur agréable à vivre. Dès lors, à quoi bon investir dans des entreprises qui œuvrent à rendre notre avenir en commun plus incertain ? Ainsi, Goodvest avec son assurance-vie compatible avec l’accord de Paris sur le climat vous permet d'allier rentabilité et investissement responsable pour nous offrir l’opportunité à nos vieux jours de profiter de nos économies dans un monde ayant relevé avec succès les grands enjeux de son siècle !
Le PER ISR pour préparer sa retraite et celle de la planète
Le Plan Épargne Retraite (PER) ISR est une solution d'épargne long terme qui permet aux épargnants de se constituer une épargne retraite tout en investissant dans des entreprises et projets ayant un impact positif sur la société et l'environnement. Concrètement, le PER ISR vise à conjuguer performance financière et impact social et environnemental, en sélectionnant des investissements conformes aux principes de l'investissement responsable.
Lire aussi : Quels sont les avantages et inconvénients du PER ?
Outre sa vocation financière et extra financière, le PER vous permet de déduire fiscalement les versements afin de limiter votre imposition tout en épargnant pour votre retraite.
Chez Goodvest, nous proposons le premier PER compatible avec l’accord de Paris associant performance financière et extra financière. Une manière idéale de préparer sa retraite tout en contribuant activement à la décarbonation de l’économie !
Quels sont les pièges à éviter pour investir quand on est jeune ?
Investir dès le plus jeune âge est une excellente idée, mais certaines erreurs courantes peuvent limiter vos rendements ou augmenter vos risques. Voici les principaux pièges à éviter pour maximiser vos chances de succès.
Le PEL et le CEL pour acheter votre résidence principale
Ces produits d’épargne, souvent recommandés pour préparer un achat immobilier, ne sont plus aussi avantageux qu’auparavant. Leurs taux de rémunération sont bas et ne permettent pas de faire fructifier efficacement votre épargne. À moins de bénéficier d’avantages spécifiques ou de préparer un achat très court terme (dans ce cas, évitez le PEL puisque la phase d’épargne est de 4 ans minimum), mieux vaut envisager d’autres solutions comme l’assurance-vie avec un profil d’investissement adapté à votre horizon.
La surutilisation de l’épargne sans risque
Les livrets d’épargne (Livret A, LDDS) et les fonds en euros sont pratiques pour constituer une épargne de précaution. Cependant, ils ne doivent pas représenter la majorité de vos investissements, car leurs rendements sont souvent inférieurs à l’inflation. Cela revient à perdre du pouvoir d’achat sur le long terme. Il est donc essentiel de diversifier avec des placements dynamiques, adaptés à vos objectifs et votre tolérance au risque.
Le manque de diversification
Placer tout son argent dans un seul produit ou secteur, même prometteur, expose à des risques importants. Par exemple, investir uniquement dans des actions technologiques peut être risqué en cas de baisse de ce secteur. Une diversification équilibrée (actions, obligations, immobilier, ETFs, etc.) protège votre portefeuille contre les aléas du marché tout en optimisant vos rendements.
Les enveloppes fiscales en gestion pilotée comme l’assurance-vie ou le PER vous permettent de diversifier automatiquement vos investissements.
Investir uniquement dans les cryptomonnaies
Les cryptomonnaies séduisent les jeunes investisseurs par leur potentiel de rendement élevé. Cependant, leur volatilité extrême en fait un placement risqué, notamment pour les investisseurs non expérimentés. Il est conseillé d’y consacrer une petite partie de votre épargne (5-10 %) et de toujours privilégier une stratégie diversifiée.
Ne pas tenir compte de l’impact écologique de ses investissements
Aujourd’hui, de nombreux jeunes souhaitent aligner leurs placements avec leurs valeurs. Investir dans des entreprises non responsables peut être en contradiction avec vos principes et avoir des conséquences négatives à long terme. Les solutions comme l’assurance-vie ISR ou le PER ISR permettent de concilier performance financière et impact environnemental positif, tout en soutenant la transition écologique.
N’oubliez pas que ce sont les jeunes qui ont le plus à perdre avec le réchauffement climatique !
Questions fréquentes en Stratégie d'investissement
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